LE CLIMAT DES AFFAIRES RESTE TERNE EN DEBUT D’ ANNEE MAIS L'EMPLOI EST STABLE
ACTIVITÉ
Au 1er trimestre 2024, dans un contexte économique moins favorable, l’ activité des entreprises gersoises stagne (recul de 4 points du solde d’opinions gersois et de 8 points au niveau régional ) sans signe de rebond sur les 3 prochains mois.
Les carnets de commande pour la période à venir suivent cette tendance au niveau départemental comme régional.
NIVEAUX DE TRÉSORERIE ET MARGE
Les niveaux de trésorerie et marges des entreprises gersoises restent sur une tendance annuelle stable malgré un léger recul du solde d’opinion sur 3 mois.
35% des entreprises d’Occitanie jugent leur trésorerie « faible »
27% d’entre elles qualifient celle-ci d’ « inquiétante » et 25% de « pouvant mettre en péril leur entreprise »
Les 3 principales raisons propres à l’activité invoquées pour expliquer ce faible niveau de trésorerie sont :
- Baisse de l’activité / des ventes, chiffre d’affaires insuffisant (68%)
- Augmentation des charges, échéances fiscales et sociales difficiles à honorer (47%)
- Baisse de rentabilité (30%)
Les 3 principales raisons externes à l’ activité pour expliquer ce niveau faible de trésorerie sont :
- Augmentation des coûts de l’énergie (54%)
- Augmentation des coûts d’approvisionnement en matières premières ( 53%)
- Remboursement du PGE souscrit durant la crise du Covid19 (34%
EFFECTIFS
Le solde d’opinion sur les effectifs progresse de quelques points sur trois mois , 10% des entreprises gersoises ayant embauché.
AVENIR DE L’ENTREPRISE
Dans un contexte international sombre, sans signe de reprise dans la zone euro, l’indicateur de confiance en l’avenir de l’entreprise qui s’était amélioré fin 2023 recule à nouveau en avril 2024 .
Source : Baromètre de conjoncture des CCI d’Occitanie –
Période sous revue 1er trimestre 2024 et premières tendances 2ème trimestre 2024
Télécharger la note de conjoncture complète
Voir aussi :
Les intentions d’embauche en 2024
Après 2 années exceptionnelles, des intentions d’embauche en France qui reviennent au niveau de 2019.
Source : Enquête France Travail – Avril 2024